Les notes, les fiches, et les regards 2
Florence,
Je vous remercie beaucoup pour ces réflexions et annotations très pertinentes suite à notre conversation sur ma façon d’écrire.
Sur de « petits bouts de papier volant ». J’ai mis pour vous la première page de ce texte déjà ancien sur mon site
Le discontinu a ceci de particulier qu’il crée la surprise perpétuelle… (phrase venue ce matin)
La plus grande partie de mes écrits, a été écrite de cette façon, aussi bien mes poésies, mes poèmes (j’effectue une différence entre les deux, la "poésie" étant courte et tenant souvent sur une seule page, le "poème" pouvant en contenir plus d’une centaine) que mes "essais". Écrire le cri, lui, a été vraiment "écrit" (au sens traditionnel où on l'entend généralement).
Alors le fragment comme "apocalypse", comme "césure" perpétuelle du réel et du discours continu, qui "capitalise" les sens : OUI. Le fragment est une des raisons de mon attachement à Barthes (il y en a d’autres).
Bien à vous
Alain